Mittelwihr
Le cycliste épicurien se reconnaît aux territoires qu’il sélectionne pour étancher sa soif de kilomètres. C’est donc en passant par la Lorraine que nous avons eu l’Alsace vinicole et brassicole.
Le barbecue servi sur la terrasse avec vue sur les Ballons nous met dans l’ambiance car un parcours de 95 kilomètres nous attend. Le départ s’effectue vent de face et bientôt sous la pluie. Mais ces désagréments sont vite oubliés car la pente s’accentue. Le col s’il est Bonhomme n’est pas pour autant pépère. Le 6% se fait bien sentir. Le détour par le col de Bagenelle, la route tranquille au milieu des prairies et dans la brume est un pur moment de plaisir cycliste ; la beauté du paysage encourage le coup de pédale. A l’inverse, la portion qui conduit du Bonhomme au Lac Blanc est un véritable casse-pattes qui sollicite les organismes et nous rend silencieux, d’autant que la fraîcheur des Crêtes et le brouillard persistant ajoutent à la fatigue. Le passage à la Schlucht marque la fin des tourments. Le retour se fait au grand galop : 45 à 50 km/h. dans la descente vers Munster et 35-40km/h. jusqu’à la base.
C’est encore auréolés des senteurs de bruyère et de myrtilles et du vent frais des cimes que nous prenons un apéro mérité et bienvenu.
Le lendemain, visite de Colmar et Kaysesberg avec force dégustations de munster, saucissons, eau de vie…
Au cours du dernier repas, Maurice pour son organisation parfaite et Alice pour sa gestion rigoureuse se voient remettre la cigogne d’or 2016 du week-end de Mittelwihr.